Laurent Fege
Naturopathe à Eurre
 
256B chemin de Bois Vieux, Allée des Saules, 26400 Eurre
 
 
 
 

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Phytothérapie à Eurre (26400)

Phytothérapie

, praticien en Phytothérapie à Eurre (26400)

Histoire

Le premier texte connu sur la médecine par les plantes est gravé sur une tablette d'argile, rédigé par les Sumériens en caractères cunéiforme 3000 ans av.

J.-C.; Ils utilisaient des plantes telles le myrte, le chanvre, le thym, le saule en décoctions filtrées.

Le Papyrus Ebers, du XVI siècle      av. J.-C. est le premier recueil connu consacré aux plantes médicinales. De loin le plus volumineux connu de l'Egypte ancienne avec « 110 pages », il fait référence à de plus anciens documents citant des dizaines de plantes accompagné d'un mode d'utilisation.

Les Grecs et les Romains utilisaient également de nombreuses plantes. On en retrouve des références, entre autres, dans l'œuvre de Dioscoride (médecin grec du I siècle) (cf. illustration).

En Europe, les plantes représentent l'essentiel de la pharmacopée jusqu'à la fin du XIX siècle et l'avènement de la chimie moderne. Encore largement utilisées après la Seconde Guerre Mondiale, elles furent ensuite supplantées par les médicaments de synthèse plus simple d'emploi.

En France, le diplôme d'herboriste a été supprimé en Septembre 1941 par le gouvernement de Vichy. De 4 500 herboristes en 1941, ils sont désormais une dizaine tandis qu'en Allemagne ou en Italie, on compte plusieurs milliers d'herboristes.

Méthodes d'administration

Infusions

Traditionnellement les infusions étaient utilisées à des fins médicales.

En effet, chaque plante puise dans la terre des éléments riches, s’en nourrit et regorge alors de propriétés. Sous forme d’infusion, elle révèle ses différents principes actifs et devient alors source de bienfaits.

Combinées entre elles, les plantes deviennent souvent plus efficaces. Leurs propriétés se renforcent ou se complètent et ont un effet encore plus bénéfique sur l’organisme.

Agrémentées de fleurs, de racines, de fruits, d’épices ou d’aromates, les infusions de plantes deviennent alors des boissons originales, gourmandes et laissent place au plaisir.

La décoction

Cette méthode permet d’extraire davantage de principes actifs de la plante en faisant éclater son enveloppe externe protectrice. Elle se prépare avec les racines, l’écorce, les fragments de branches, les tiges dures et certaines baies. La plante doit être plongée dans l’eau froide, que l’on porte à ébullition avant de laisser mijoter à feu doux. Elle peut se boire chaude ou froide.

La macération

Les Chinois découvrirent l’art de la macération pour mettre en valeur les plantes fragiles, dont les propriétés sont altérées par la chaleur. Il faut simplement laisser reposer la plante dans l’eau froide le temps suffisant pour qu’elle puisse dégager ses agents actifs. Le liquide recueilli et filtré pourra être réchauffé. La macération reste, encore de nos jours, une préparation de choix.

La teinture

Postérieure aux traditions de l’infusion et de la décoction, la teinture est apparue avec la découverte de l’alcool. Elle s’obtient par macération d’une plante entièrement immergée dans un mélange d’eau et d’alcool. Celui-ci va extraire les principes actifs de la plante et les conserver. Ainsi, une teinture se garde jusqu’à deux ans. La teinture se réalise toujours avec une seule plante. On peut ensuite mélanger plusieurs teintures, mais il ne faut jamais réaliser de teintures avec plusieurs plantes. Les teintures vendues dans le commerce sont préparées avec de l’alcool éthylique, on utilisera de la vodka ou du rhum à la maison dans ses teintures personnelles.

Le sirop

S’il fallait dater les premiers sirops, il faudrait remonter au temps où les anciens conservaient plus longtemps les infusions ou les décoctions en leur ajoutant du miel ou du sucre non raffiné. Le miel ajoute à l’infusion ses propriétés calmantes et renforce l’effet bénéfique contre la toux. Il peut aussi masquer le goût déplaisant des plantes actives contre les affections et inflammations des voies respiratoires. Depuis le XVIIIe siècle et les premiers véritables sirops de fruits, la technique fut progressivement adoptée par l’industrie pharmaceutique.

Gemmothérapie

C'est une branche de la phytothérapie, qui utilise les bourgeons végétaux et autres tissus embryonnaires (jeunes pousse d'arbres ou arbustres, radicelles) à l'état frais.

Les parties végétales en pleine croissance ont des effets thérapeutiques supérieurs à ceux des plantes matures correspondantes.

Le docteur Po Henry de Bruxelles, dans les années 1950 s'interresse à l'utilisation d'extraits embryonnaires végétaux (bourgeons, jeunes pousses), c'est la naissance de la phytoembryothérapie.

Au début des année 70, le docteur Max Tétau qualifie cette méthode de gemmothérapie.

Extraits secs

La mention "extrait sec" fait référence à un processus d'extraction spécifique. Les éléments actifs de la plante sont extraits à partir de la poudre totale tout en préservant les sels minéraux, les oligo-éléments, etc. La poudre totale de plante contient encore fibres, impuretés et divers éléments n'ayant aucun rapport avec la thérapie considérée.

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