L'examen de l'iris permet d'obtenir un aperçu de votre potentiel vital, de votre constitution, de votre tempérament, de l'état de vos organes et de vos carences éventuelles.
Pour y parvenir, l'iridologue examine les structures de la trame irienne, les signes, les pigmentations et toutes les modifications structurelles de cette trame.
L'examen iridologique cherche à découvrir les causes profondes des troubles. L'iridologie est d'abord un moyen de prévention efficace et ne se substitue pas à un examen médical.
Les prémices de l'iridologie datent de 1 000 ans avant notre ère, ce sont les Chaldéens qui y faisaient allusion dans un livre d'astrologie: "Tout ce qui se passe dans le cosmos se reflète dans l'homme; cette réflexion a lieu dans tout l'organisme et l'iris est fait pour la percevoir."
Le père de la Médecine, HIPPOCRATE déclarait, 400 ans avant J.C.: "Tels sont les yeux, tel est le corps."
Un clin d’œil Biblique (Luc chap 11, 34)
« Ton oeil est la lampe de ton corps
Lorsque ton œil est en bon état ,
Tout ton corps est éclairé ;
Mais lorsque ton œil est en mauvais état,
Ton corps est dans les ténèbres. »
C’est Ignace PECZELY, qui le premier posa les fondements de l’Iridolgie. Ce médecin Hongrois (1826-1907), et l’anecdote qui oriente vers ses recherches est devenue légendaire « Il a 11 ans lorsqu’il est attaqué par une chouette apeurée et aveuglée par la lumière du jour. En se défendant, il lui casse involontairement une patte. Ayant pris l’oiseau de nuit pour le calmer, il observe l’apparition soudaine d’un trait clair dans l’iris d’un de ses yeux, du même côté que la patte blessée. Ce trait rayait l’oeil de la pupille au bord extérieur de l’iris.
Il publit la première cartographie de correspondance entre certaines zones de l'iris et les organes du corps humain.
Pendant ses études à la Faculté de Médecine de Vienne et son travail de chirurgien, Peczely a l'idée d'observer l'iris de ses patients et d'étudier les signes qu'ils présentent. Il constate qu'ils diffèrent en fonction des pathologies dont ses malades souffrent. il étudie notamment quelles modifications iriennes entraînent les interventions chirurgicales. En 1880, Il publie un livre intitulé "Découverte dans le domaine de la thérapeutique et du naturisme" dans lequel il décrit les principes du diagnostic à partir de l'iris. Son travail reçoit un accueil plutôt glacial de ses confrères qui le considèrent comme un charlatan.
Par la suite deux hommes ont contribué par leurs recherches et leurs observations personnelles à répandre l’usage de l’iridoscopie. Le docteur Émile SCHLEGEL de Tubingen et le Docteur Nils LILJEQUIST de Stockholm.
Le Docteur Émile SCHLEGEL s’intéressa de bonne heure à la méthode de Peczely. En 1887, il fit paraître un premier opuscule sur le diagnostic irien. En 1906, il publia une seconde édition avec un schéma topographique de l’iris, plus complet que celui de Peczely, utilisant les travaux de THIEL-d’EBERFELD.
Nils LILJEQUIST est arrivé à la méthode de Peczély par le résultat de ses observations personnelles concernant les modifications de la coloration que l’iris peut présenter au cours de la vie. Très malade dans son jeune âge, il absorbe des quantités notables d’iode et de quinine et remarque le changement de coloration de ses yeux. En 1871, il fait même des accidents d’intoxication par la quinine. A 30 ans, traité homéopatiquement, il guérit et voit disparaître tous ses maux. Poursuivant alors ses études sur les modifications de l’iris, il est amené à étudier dès 1882, la méthode de Peczély et publie, en 1897, un ouvrage très important « Die Diagnose Der Angen » dont une édition allemande est éditée à Leipzig en 1940.
Léon Vannier, médecin, devient en 1915 le chef de file de l'homéopathie et pratique l'iridologie. Il publie en 1923 un ouvrage intitulé "Le diagnostic des maladies par les yeux", dans lequel il écrit : "Regarder un iris, reconnaître les signes inscrits, les interpréter en les rapportant aux organes internes ne me paraît pas plus mystérieux que l'examen iridologique au cours duquel la situation anatomique et les modifications des organes se trouvent dans un instant dévoilés..." deux figures importantes de l'iridologie française apparaissent dans les années 30 : Gaston Verdier, qui jette les bases d'un véritable enseignement technique de l'iridologie en France et Gilbert Jausas, auteur d'ouvrages qui font références en la matière : "Traité pratique d'iridologie médicale " et "Iridologie rénovée" aux Editions Maloine.
Dans les années 50, Bernard Jensen diffuse l'iridologie au niveau mondial. Il donne des conférences, fonde des écoles un peu partout et s'affirme progressivement comme le père de l'iridologie moderne. Il publie des ouvrages, dont le plus connu est "The Science and Practice of Iridology". Bernard Jensen s'éteint en 2001 à l'âge respectable de 93 ans.
D'autres grands noms ont contribué à l'évolution et à la diffudion de l'iridologie à travers le monde. Citons le docteur René Bourdiol qui publia en 1975 "Traité d'irido-diagnostic", aux Editions Maisonneuve, ou encore André Roux, avec son livre, devenu un classique incontournable pour les étudiants en iridologie : "Introduction à l'Iridologie" aux Editions Dangles. Tous ont fait ce que l'iridologie est aujourd'hui : une approche performante de l'Homme dans sa globalité émotionnelle, psychologique et physique.
De nombreuses cartographies iriennes ont été publiées par de nombreux patriciens ; nous citerons les principaux auteurs :
- Docteur VANDER (Espagne) ;
- Docteur Léon VANNIER (France) ;
- Docteur Guy CHABANNIER (France) ;
- Monsieur Gilbert JAUSAS (France) ;
- Monsieur FORTIER-BERNOVILLE (France) ;
- Docteur René BOURDIOL (France) ;
- Docteur ANGERER (Allemagne) ;
- Docteurs VIDA et DECK (Allemagne) ;
- Docteur Bernard JENSEN (U.S.A.) ;
- Monsieur André ROUX (France).
Pour ma part, je travaille avec la cartographie JAUSAS qui me donne entière satisfaction.
GIBERT JAUSAS
un demi-siècle au service de l’iridologie médicale
"Cartographie de "l'homme enroulé"